top of page

Intervention de Slobodan Despot à la RTS et les interrogations qu'elle suscite

Dernière mise à jour : 16 juil.

L'intervention de Slobodan Despot, directeur et rédacteur en chef de l'Antipresse à la Radio suisse est interrompue et qualifiée de "fake news" et de "conspirationniste".





Cela m'inspire les questions et la réflexion suivantes.

De manière générale, n'est-il pas problématique de confier les enfants de façon aveugle à des idéologues de l'OMS qui :


1° Sont pétris d'une telle certitude qu'ils ne peuvent entendre aucune réserve ni aucune précaution ni aucune prudence ?


2° Ne manient que l'insulte et le dénigrement envers les professionnels de santé mentale de l'enfance, les parents, et les associations de protection de l'enfance qui émettent des alertes pour la protection des enfants ?


3° N'ont aucune aptitude ni connaissance ni qualification pour parler du psychisme de l'enfant, et qui, pour celles qui se réclament d'un certain féminisme, sont en général d'anciennes victimes qui sont dans la croyance illusoire que, plus on va parler tôt de viols aux petits garçons, plus cela les empêchera de violer plus tard (alors que cela risque bien de produire l'effet inverse...) ?


4° Sont incapables d'analyser rationnellement les sources dites "scientifiques", les financements, ni d'écouter posément les arguments des professionnels de santé mentale de l'enfance ?


Or, plusieurs survivants de ces réseaux nous alertent sur cette "éducation sexuelle" et ces "droits sexuels" des enfants de l'OMS.

Nota Bene :

Il n'y a d'ailleurs pas qu'un seul témoignage, mais désormais 50 témoignages publics.

Pour ceux qui nient l'existence de ces réseaux, à combien de témoignages cela sera-t-il suffisant ? 500 ? 2000 ? 100 000 ?


Banalisation de l'excision

Dans cette émission où Slobodan Despot tente de s'exprimer malgré les interruptions, la dame parle de "planches anatomiques d'appareils génitaux... excisés... qui montrent qu'il y a une énorme diversité". Donc, si j'ai bien compris : en Suisse, on montre aux mineurs des "planches anatomiques d'appareils génitaux excisés"?

L'excision du sexe des femmes, est-ce à banaliser ? Est-ce un progrès ? Ou une torture ?

Et sans surprise, comme en Afrique, ce sont des femmes qui banalisent (ou font la promotion) des pires barbaries sur les femmes, bravo !


Sur les professionnels

Qui seraient ces pédopsychiatres "majoritaires" qui soutiendraient ces programmes, sachant que de très grands pédopsychiatres en France sonnent l'alerte depuis longtemps ? En France, 37276 (trente-sept-mille-deux-cent-soixante-seize...) professionnels dont la majorité étaient pédopsychiatres et psychologues de l'enfance avaient signé une pétition intitulée ""Stop à la dangereuse imposture des "droits sexuels" et de "l'éducation à la sexualité"" : tous conspis ? Ou simplement, des professionnels, donc maîtrisant le sujet du développement psychique de l’enfant, contrairement à ces idéologues qui n’ont aucune qualification en la matière et projettent souvent leurs traumatismes non soignés sur les gosses ?


L'OMS, "Santé sexuelle suisse" (qui promeut les idéologies de l'OMS, la "santé sexuelle" étant un concept insufflé par l'OMS), "l'éducation sexuelle et le "plaisir"

Est-ce que le critère du consentement sexuel doit être le "plaisir" ?

Est-ce qu'il faut même revendiquer le "droit au plaisir" sachant que des victimes de viol, comme des victimes de torture, sont susceptibles de déclencher des orgasmes mécaniques qui sont autant de mécanismes de défense pour faire face à la violence, à la douleur, à la souffrance (comme dans l'accouchement sans péridurale, au passage) ?

Dans ces conditions, comment définit-on le "plaisir" ?

Pourquoi des adultes souhaitent-ils enseigner à des enfants "le plaisir sexuel" selon la définition de la sexualité de l'OMS, une sexualité, à en croire les supports "pédagogiques", très mécanique, désaffectivée, faite de certaines positions et pas d'autres (le Kamasutra est mille fois plus intéressant !), sans amour, sans tendresse et sans émotions ? Avons-nous chacun eu besoin de « manuels » délivrés par les générations antérieures pour découvrir des positions dans nos initiations sexuelles adolescentes puis adultes ?

Quelles sont leurs motivations ?

Quelle est la différence avec le discours classique des pédophiles qui prétendent initier en douceur à l'enfant au "plaisir" sexuel, car au moins, par eux, ce sera "bien fait" ?


Sur la sexualisation des enfants

Ces corpus "pédagogiques" qui attribuent une sexualité à l'enfant, que font-ils d'autre que de "sexualiser l'enfant", puisqu'ils lui attribuent une sexualité que l'enfant n'a pas, à moins d'avoir été transgressé, abusé, et violé sexuellement ?


L'illégalité de ces "programmes" face au corpus juridique en matière de protection des mineurs

Ces idéologies contredisent tout le corpus juridique international de protection des mineurs.


Et oui, il est bien question de "changer les lois", donc d'imposer de nouvelles transgressions des droits, "au nom du Bien commun", contre l'avis de professionnels de santé mentale de l'enfance, contre celui de survivants de réseaux pédophiles, contre celui d'associations de protection de l'enfance, contre le droit des parents.


Les professionnels de santé mentale accueillent aujourd'hui des enfants traumatisés dans leurs cabinets par ces "cours". A la suite de plusieurs alertes de nos confrères recevant des enfants traumatisés en cabinet, au moment même du grand déploiement de ces « programmes » en France, ma consœur Amandine Lafargue, psychologue spécialiste du sujet, puisque auteur de nombreuses expertises en justice relatives à des viols et abus sexuels d’enfants et co-auteur à mes côtés du livre Psychopathologie de la pédophilie, paru pour la 1ère édition en 2013 aux éditions universitaires Dunod à Paris, a d’ailleurs écrit en février 2023 un courrier pour tirer la sonnette d’alarme.


Combien d'enfants encore à sacrifier pour le "Bien commun" du "plaisir sexuel pour tous"? (sauf pour les mutilés du genre, précisons-le tout de même).


La sexualité n'a rien à voir avec les mathématiques : elle est du registre de l'intime, du corps, du sujet.

Et les parents, faut-il le rappeler, ont, dans le corpus de Droit international, la primauté du choix d'instruction sur leurs enfants.


Aussi, ce n'est pas une obligation qu'ils confient leurs enfants à l'institution scolaire.

Là encore, nous sommes en train de violer le corpus des lois qui encadraient nos sociétés jusqu'à présent.


Quand des États s'immiscent jusque dans les culottes et les caleçons des enfants, bafouent le droit parental, pratiquent l'intrusion systématisée dans les familles, dénient la parole des experts au profit de lobbies, vilipendent les objections de conscience, violent le corps juridique pour que ce dernier soit davantage adapté à l'idéologie du moment, cela s'appelle : une dérive totalitaire.



Ariane Bilheran, normalienne (Ulm), psychologue clinicienne, philosophe, docteur en psychopathologie.



Pour approfondir :



Un livre sur le corpus juridique pour la protection des mineurs face à ces inflexions idéologiques.


Bilheran, A. 2017. L’imposture des droits sexuels, Bookelis, 5ème rééd. 2022. Préface du Pr. Judith Reisman et du Dr. Régis Brunod.


Un livre sur les textes internationaux dictant la nature des enseignements sur « l’éducation sexuelle » ou «éducation à la sexualité ».


Bilheran, A., Lafargue, A. 2013. Psychopathologie de la pédophilie, Dunod, 2ème rééd. 2019.


Un livre pour la protection des mineurs face aux transgressions sexuelles infantiles.


Brunod, R. 2021. Préserver l’innocence des enfants, Ed. Le Bien Commun.


Un livre expliquant le développement psychologique de l’enfant, et le danger que représentent cesenseignements « l’éducation sexuelle »/« éducation à la sexualité ».







Le colloque du 13 mai 2023 à Paris :


Tout est résumé dans le colloque du 13 mai 2023 par les professionnels de santé mentale de l'enfant, notamment ici :







bottom of page