L’immense Judith Reisman vient de décéder.
Qu’elle repose en paix, puissions-nous assurer la relève de son travail vers toujours davantage de vérité.
Judith Reisman s'est éteinte tranquillement, sans souffrance, dans la paix, chez elle.
Elle était juive, et n'avait aucune affinité avec l'extrême-droite, m'ayant confié qu'une grande partie de sa famille avait été persécutée par le nazisme. Elle avait d'ailleurs écrit : "avoir perdu presque toute ma famille juive dans les chambres à gaz pendant la Seconde Guerre Mondial" (article "The Pink Swastika") et ne tolérait aucune révision de l'Histoire de l'holocauste.
C'est la raison pour laquelle elle avait rompu son contrat avec son premier éditeur français, ne partageant pas ses points de vue sur la Shoah ni sur l'affaire Matzneff. Elle cherchait à être éditée par un éditeur universitaire, et j'étais en pourparler avec les éditions Dunod sur le sujet pour elle.
Elle m'avait confié il y a plusieurs mois que son courrier de rupture n'avait toujours pas été pris en compte (courrier dont j'ai la copie).
Judith ne comprenait pas le français.
Elle avait mis en lumière les ramifications entre Kinsey, Rockefeller, Aleister Crowley et le nazisme.
Elle allait parler partout où on l'invitait.
Il est regrettable qu'elle n'ait pas été invitée partout.
En la mémoire de Judith, le Kaddish des morts :
Yitgadal veyitkadach chemé rama
Judith Reisman était-elle homophobe ?
Si l'extrême-droite s'affiche comme clairement homophobe, Judith Reisman n'était pas homophobe.
Il est urgent d'arrêter de toute confondre et de cautionner ce genre d'amalgames, qui pilonnent un travail universitaire et une investigation qui doivent être connus de toute urgence en France.
Elle dénonçait en revanche la collusion entre une partie de l'homosexualité masculine tout à la fois agressive, prétendument "virile", misogyne et pédophile (que représentait Kinsey) et le nazisme (chez les SS notamment), et qui s'est traduite ensuite, entre autres, par l'infiltration de la NAMBLA à la création de la LGBT.
Elle rappelait que Rohm avait "un goût pour les jeunes garçons" et dénonçait le "prototype nazi macho mâle homosexuel mieux illustré aujourd'hui dans la très populaire bande dessinée fantastique "Tom de Finlande" vendue dans toutes les librairies homosexuelles, les magazines, ainsi que dans les publicités habituelles de films "gays" et de sexe par téléphone. On y voit fréquemment le portrait d'hommes blonds, à la mâchoire carrée portant une casquette Luftwaffe, un pantalon en cuir noir serré, des bottes noires cirées montantes, arborant des lanières de cuir noir en diagonale de l'épaule jusqu'à la taille sur un torse nu et imberbe Aryen, un fouet sur le côté de la taille fine du "héros". Ce dernier dominera couramment un homme aux cheveux foncés recroquevillé au sol à proximité ou au pied de bottes de style nazi." (article "The Pink Swastika").
Ceci n'avait pas empêché les nazis de persécuter des homosexuels, en particulier juifs, estimés comme "efféminés", loin de la pseudo-"virilité" des SS.
Je lui avais demandé clairement son point de vue sur l'homosexualité.
Car moi aussi, j'avais besoin de clarifier son propos, au regard de ce que l'on disait d'elle en France, sans jamais aller à la source de ses travaux.
Elle m'avait dit que les adultes faisaient ce qu'ils voulaient dans leur sexualité, leur vie amoureuse et intime, cela ne lui importait pas, ce n'était pas son sujet du tout.
En revanche elle dénonçait un prosélytisme institutionnalisé par l'équipe de Kinsey et sa filiation idéologique, pour détruire la famille, changer les normes pour toujours davantage exposer les enfants, organiser leur trafic (vente de bébés...), ainsi qu'empêcher l'amour et le respect entre les hommes et les femmes, en attisant la haine entre les sexes et cautionnant les prédateurs sexuels, tout en faisant taire les victimes.
Et sur tous ces points, j'étais d'accord avec elle.
Elle m'avait dit : "malheureusement je ne vois pas beaucoup d'homosexuels dénoncer la pédophilie et Kinsey, l'achat de bébés etc."
Lorsque je lui avais répondu que j'en connaissais, elle m'avait répondu enthousiaste en applaudissant : "MAGNIFIQUE !" Car oui, je connais des homosexuels (surtout des femmes) particulièrement investis dans la lutte contre la pédophilie, la sexualité intime adulte de chacun n'a rien à voir avec une appartenance politique. Chez les homos comme chez les hétéros, il y a des gens biens et humains, il y a des connards, il y a des victimes, il y a des abuseurs et des profiteurs. C'est une véritable escroquerie intellectuelle que de laisser croire que c'est la vie sexuelle et amoureuse intime qui présage d'une appartenance politique ou d'une communauté de valeurs, et c'est un amalgame inouï de laisser croire que tous les homos auraient les mêmes valeurs et les mêmes aspirations. Ceci participe de la politique du "diviser pour mieux régner".
Après les affrontements encouragés de la haine entre les hommes et les femmes, voici les affrontements encouragés de la haine entre les homos et les hétéros. En revanche, il est un fait incontestable, et c'est ce qu'a démontré Judith Reisman, qu'il existe un prosélytisme idéologique du "nazi macho mâle homosexuel", pour reprendre l'expression de Judith, qui consiste à vouloir imposer, à force d'endoctrinement (en particulier de la jeunesse) comme norme sociale des pratiques sexuelles sadiques et destructrices, en particulier du côté de la prédation sexuelle des enfants.
Ces nuances sont essentielles, pour mieux identifier la source réelle du problème idéologique auquel nous sommes confrontés.
Judith Reisman n'a cessé de travailler jusqu'à la fin, nous donnant accès gracieux à tout son travail pour des traductions bénévoles. L'on peut s'étonner sur l'absence de vulgarisation de ses livres en France, dans le champ universitaire et éditorial parisien, mais ce n'est pas étonnant non plus : Judith Reisman envoyait régulièrement ses recherches sur les accointances entre les intellectuels français et leurs moeurs pédophiles (la toute dernière portait sur Foucault), et n'en revenait pas de tant de compromissions pédophiles dans l'intelligentsia française.
Judith Reisman était amour pour l'humanité et pour la protection des enfants face à toute forme de transgression par des pervers.
Elle devait son engagement au viol de sa fille lorsqu'elle était enfant, par un autre garçon de son âge.
Judith s'était alors demandé comment ce viol avait été rendu possible, ce qui la mena sur la plus grande enquête du siècle, sans aucun doute, et l'une des plus grandes impostures scientifiques qui soit !
Sa fille n'étant jamais parvenue à surmonter ce viol, elle avait tristement fini par se suicider.
Judith Reisman a eu un courage incroyable face à des menaces incessantes du réseau pédophile d'élite qu'elle mettait en lumière (et encore dernièrement, en soulignant dans son dernier article les liens entre Bill Gates et Epstein), un courage qui n'est pas sans rappeler celui de Marie Laforêt, qui parla ouvertement de cette mafia, et dont je partage ici cette merveilleuse berceuse Yiddish, qui pour moi reflète toute la tendresse de Judith envers les enfants de l'humanité, qui sont aujourd'hui opprimés par des idéologies perverses et totalitaires.
On ne compte plus les calomnies et les mensonges sur Judith Reisman, et les amalgames visant à la décrédibiliser, surtout en France (extrême-droite, catholique intégriste, pro Qannon, homophobe etc., mensonges, mensonges, mensonges).
Son travail intellectuel aussi magistral que fouillé mérite d'être connu et divulgué loin de toute récupération partisane, politique et religieuse.
La protection des enfants face à la prédation pédophile était la plus grande préoccupation de Judith Reisman. Elle m'avait indiqué être tout à fait disposée à venir parler de ses recherches au Parlement français.
L'exigence de vérité était à la mesure de l'intégrité de Judith Reisman, et de l'amour inconditionnel qu'elle transmettait autour d'elle.
Elle souriait tout le temps, avait une grande gaieté communicative.
Elle m'avait dit :
"Les gens ne savent pas qui dirige le monde ; ils n'imaginent pas que le monde n'est pas dirigé par des gens bien".
Elle connaissait et dénonçait la filiation idéologique de la sexualisation des enfants avec le nazisme. Elle ne fut pas surprise par la mise en scène de la "pandémie", et le déploiement du projet totalitaire mondial, au regard de certains acteurs mondiaux, ce qui la motiva à écrire son dernier article sur le sujet.
Elle avait préfacé mon livre L'imposture des droits sexuels, pour sa parution en anglais à venir, préface dont nous terminons la traduction en français, avant diffusion.
Elle ne fut pas la seule à dénoncer Kinsey :
En 1991, The Lancet a exposé la méthodologie d’abus sexuels des enfants de Kinsey, en indiquant qu’il s’agissait de faire la promotion de la « normalisation » de la pédophilie (vol. 337, mars 2, 1991, p. 547).
The German Medical Tribune, the British Medical Journal et The Lancet ont demandé que l’Institut Kinsey fasse l’objet d’investigation pour avoir couvert des crimes sexuels massifs contre les enfants et avoir promu une science frauduleuse.
Cette investigation n’a malheureusement toujours pas été faite, et Kinsey est abondamment enseigné dans les Universités aujourd’hui pour justifier de la sexualisation précoce des enfants, tandis que SIECUS, l’organisme de « pédagogie sexuelle » de l’institut Kinsey est promu activement par l’OMS qui en fait sa référence « scientifique » principale.
Il est grand temps d’ouvrir un chemin sans concessions à la vérité historique sans idéologie, afin que soit stoppée cette prédation sexuelle sur l'enfance, et que soit protégée l'intégrité psychique et physique des enfants.
Et c'est ce que Judith, avec toute son immense bienveillance, aurait souhaité, nous laissant une grande oeuvre qui mérite toute notre reconnaissance.
Son site : https://www.thereismaninstitute.org/
Ariane Bilheran, le 12 avril 2021.
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Retrouvez l'interview de Judith Reisman par Ariane Bilheran en 2017 : Du rapport Kinsey à la sexualisation des enfants
Partie 1
Partie 2
Le dernier article de Judith Reisman en 2020 à télécharger :
Quelques rappels de sources ayant confirmé les recherches pédocriminelles de Kinsey, et ce, afin d'inciter les lecteurs à aller lire le travail de Judith Reisman, au-delà des campagnes calomnieuses dirigées contre elle par ceux qu'elle a dérangés :
Gebhard, témoignant des recherches faites avec Kinsey :
« Un exemple de notre nature criminelle est notre refus de coopérer avec les autorités pour arrêter un pédophile que nous avions interviewé et qui était recherché pour crime sexuel sur un enfant » (Paul Gebhard, ouvrage Ethical Issues in Sex Therapy and Research).
Kinsey et le nazisme :
Un officier nazi Van Balluseck correspondait avec Kinsey pour lui transmettre ses « recherches » sur les viols d’enfants juifs qu’il commettait… avec le chantage suivant : si l'enfant consentait au viol, Van Balluseck ne l'enverrait pas en camp (évidemment, parole non respectée, que vaut la parole d'un pervers ?!) !
Voici donc l’un des fournisseurs de données dans les « recherches » de Kinsey sur « la sexualité infantile »…!
Quelques sources officielles :
National-Zeitung 15 mai 1957
« Les nazis savaient (…) qu’il laissait libre cours à ses penchants anormaux dans la Pologne occupée avec les enfants polonais qui devaient choisir entre Balluseck et les chambres à gaz. Après la guerre, les enfants étaient morts, mais Balluseck était vivant. Aujourd’hui, le tribunal a quatre agendas dans lesquels il a consigné ses crimes contre une centaine d’enfants…
Il envoyait régulièrement le détail de ses expériences au chercheur américain Kinsey, spécialisé dans la sexualité. Ce dernier entretenait avec Balluseck une correspondance régulière et intense. »
Tagespiegel, 1 oct 1957
« Balluseck correspondait avec l’institut américain Kinsey depuis un certain temps et recevait aussi de leur part des livres qui traitaient de la sexualité des enfants. »
SIECUS en 1964 lancé à l’Institut Kinsey, a pour objectif, d'enseigner l’idéologie de Kinsey comme « éducation sexuelle » dans nos écoles.
C’est la référence principale actuelle de l’OMS.
Le Time Magazine en 1980 (numéro du 14 avril) a conclu que le SIECUS fait partie d’un « lobby universitaire pro-inceste… menant une campagne pour ébranler le tabou de l’inceste ».
Le Dr Pomeroy, l’un des employés de l’organisation SIECUS à l’origine enseignait la sexualité aux enfants. En 1980, Pomeroy témoigne en faveur d’un pornographie au cours d’une affaire judiciaire : il reconnaît qu’il avait recherché des fonds de la part de la pornographie pour produire sa propre pornographie impliquant des enfants. Pomeroy écrit que Kinsey avait espéré faire l’acquisition des journaux intimes d’Aleister Crowley pour l’Institut (Robertson, The Aleister Crowley Scarpbook, 1994).
Aleister Crowley était un mage noir occulte du nazisme, pratiquant des rituels de « magie sexuelle » sur des femmes et des enfants, et des rituels sataniques.
John Money, autre membre de SIECUS, promoteur du genre, prône la pédophilie dans cette revue : Paidika, Journal of Paedophilia, « Statement of Purpose , septembre 1987.
Institut Kinsey :
Kinsey, Pomeroy, Martin, Gebhard, Gagnon, Simon, Weinberg, Money, experts en « pédagogie sexuelle » (université de l’Indiana)
Lien direct sur le financement de Kinsey par Rockefeller :
L’Université Indiana a financé les « recherches » par les deniers publics, puis par la Fondation Rockfeller exonérée d’impôts, qui a soutenu le travail de Kinsey à travers le Conseil national de la recherche. Et avec le soutien de Playboy, contre lequel Judith Reisman a gagné son procès, Playboy ayant diffusé 6000 images de pédopornographie infantile.
Nota Bene :
Pour les femmes victimes de viol, c’est le même tarif !
René Guyon, Harry Benjamin, John Money (pionnier du changement de sexe par la chirurgie chez les jeunes enfants) éditent une revue Sexology. Beryl H. Levy, professeur de droit édite un article « qu’est-ce que le viol » ?
Il faut regarder « l’absence de consentement » :
« Il doit être démontré que la femme s’est battue comme une tigresse. Il doit être prouvé qu’elle a résisté de toute sa force et avec tous les moyens à sa disposition : poings, pieds, ongles, dents, cris etc. Certains experts sont d’avis qu’il est impossible pour un homme de violer une femme en bonne santé et de force moyenne… », et évidemment, réexamen de la loi.
What is Rape ?, article tiré du magazine Sexology, de juin 1961, p. 744-748.