Pétition ouverte à tous les citoyens (parents, professionnels de santé mentale de l'enfance, enseignants, pédagogues, etc.)
« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.
Ne pas les nommer, c’est nier notre humanité. »
Albert Camus
La perversion du totalitarisme avance toujours sur la corruption des mots et la novlangue, comme l’avaient déjà remarqué Klemperer en son temps, puis Orwell, et comme je l’ai analysé dans mes livres :
Aujourd’hui, à l'occasion de cette pétition, mes confrères psychologues, pédopsychiatres et moi-même découvrons, effarés, l’idée banalisée d’une « sexualité infantile » chez l’enfant.
L’enfant n’a pas encore de sexualité car pour avoir une sexualité, il faut des organes reproducteurs qui soient fonctionnels, et un développement des hormones sexuelles.
Donc, qu’est-ce qui est exactement nommé « sexualité infantile » ?
Quand nous creusons un peu, les réponses qui nous sont données sont « oui mais en fait, ce n’est pas vraiment une sexualité, etc. »
Alors... : c’est quoi ?
Je rappelle que Freud ne peut pas servir pour dire que l’enfant serait « pervers polymorphe » ou qu'il aurait une sexualité :
La confusion des langues que dénonçait déjà Ferenczi est à l’œuvre !
Le vers est dans le fruit du langage.
L’enfant n’a pas encore de sexualité.
Il a une vie psychique, une sensorialité, des pulsions (ça oui, Freud l'a dévoilé), mais il n’a pas de sexualité car il n’est pas en maturité ni biologique, ni émotionnelle, ni psychique, ni intellectuelle d’en avoir une.
La psychologie du développement infantile dont le Dr Régis Brunod est expert nous éclaire sans ambiguïté sur le sujet.
Si nous évitions ces confusions de langue, nous ne permettrions pas à la perversion de s’introduire dans tous les pans de notre existence.
Il peut être important de reconnaître que l’on s’est trompé dans l’emploi des termes, et de se clarifier l’esprit avec un vocabulaire, un champ sémantique et des références étymologiques précises.
Sexualité vient du latin « secare »: les deux sexes qui sont séparés et se réunissent dans l’acte sexuel.
Nous tous avons pu nous tromper dans le passé.
Le problème n’est pas de se tromper, mais de ne pas reconnaître que l’on s’est fait duper dans la confusion des langues. Errare humanum est, persevere diabolicum.
Explications sur Freud infra.
Explications sur la confusion des langues, les sophismes et la perversion présents dans les textes de l’OMS et de l’IPPF concernant les « droits sexuels » des enfants dans mon livre L’imposture des droits sexuels.
Ariane Bilheran, normalienne (Ulm), psychologue clinicienne, philosophe, docteur en psychopathologie.
Pétition ouverte à tous les citoyens (parents, professionnels de santé mentale de l'enfance, enseignants, pédagogues, etc.)
Pour approfondir :
Araújo-Recchia, V. 2023. Protéger les mineurs de l’idéologie totalitaire. « Éducation sexuelle » et changement de mœurs
Un livre sur le corpus juridique pour la protection des mineurs face à ces inflexions idéologiques.
Bilheran, A. 2017. L’imposture des droits sexuels, Bookelis, 5ème rééd. 2022.
Préfaces du Pr. Judith Reisman et du Dr. Régis Brunod.
Un livre sur les textes internationaux dictant la nature des enseignements sur « l’éducation sexuelle » ou « éducation à la sexualité ».
Bilheran, A., Lafargue, A. 2013. Psychopathologie de la pédophilie, Dunod, 2ème rééd. 2019.
Un livre pour la protection des mineurs face aux transgressions sexuelles infantiles.
Brunod, R. 2021. Préserver l’innocence des enfants, Ed. Le Bien Commun.
Un livre expliquant le développement psychologique de l’enfant, et le danger que représentent ces enseignements « l’éducation sexuelle »/« éducation à la sexualité ».
Un enfant pourrait-il donc avoir un consentement à une sexualité? Interview dans Causeur
Le colloque du 13 mai 2023 à Paris :
Tout est résumé dans le colloque du 13 mai 2023 par les professionnels de santé mentale de l'enfant, notamment ici :