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"Le totalitarisme et la propagande du "Bien commun"", article d'Ariane Bilheran dans la Revue internationale animation, territoires... de l'UQAM, Université de Montréal (Québec)


Bilheran, A. "Le totalitarisme et la propagande du "Bien commun"", in Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles de l'UQAM, Département de communication sociale et publique, Université du Québec à Montréal.


Numéro 25 (2024): La propagande et ses masques de vertu.


Ce numéro, codirigé par Jean-Marie Lafortune (Université du Québec à Montréal), Ina Motoi (Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue), Ligia Tomoiaga et Anamaria Felecan (Université Technique Cluj-Napoca-Centre Nord Baia Mare), s’inscrit dans une réflexion critique sur la valeur de la communication de masse au sein des sociétés globalisées. Prenant comme figure la propagande dissimulée par des masques de la vertu en tant que pratique socioculturelle et politique, notre intention est d’observer et de reconnaître leur contexte d’émergence et leur méthode de propagation, de les analyser et de s’interroger sur leurs conséquences cognitives et sociales. Il s’agit ainsi de développer des critères et des repères pour établir une littératie et d’être en mesure de s’orienter dans ce flux de slogans et de visuels produit et diffusé par les médias anciens et nouveaux.


Publié: 2024-07-06



Propagande et hypocrisie sociale: comment le totalitarisme instrumentalise-t-il le dogme du "bien commun"?

Le totalitarisme et la propagande du "bien commun"




Résumé

Le totalitarisme et la propagande du "bien commun"


Ce texte interroge le penchant au conformisme et à l’hypocrisie sociale qui forment le terreau indispensable de toute dérive totalitaire. Le pouvoir totalitaire dicte de nouveaux codes de conduite en société. L’idéologie fige les discours dans un délire collectif de type paranoïaque. Les réactions sectaires se font toutes au nom de «vertus»: le «bien commun», «l’altruisme», la «responsabilité», activant dans le psychisme humain l’idéal narcissique du sauveur. Toutes ces supposées vertus ont une seule et même fonction: culpabiliser le citoyen, qui n’est jamais assez responsable ou altruiste », qui ne se sacrifie jamais assez pour le «bien commun». Le citoyen trouve ainsi son confort et sa gratification narcissique dans la gloire de participer à une «œuvre supérieure» pour lequel il se sacrifie. L’article analyse le rituel d’initiation pour cimenter la culpabilité commune et entraîner une aliénation à un délire collectif, dans lequel il s’agit de faire taire au nom de la vertu.


«Nous devons redoubler d’énergie pour que l’efficacité soit là, pour que la vie change en vrai.»

Emmanuel Macron, le 21 juillet 2023.

 

«Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,

L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.»

Victor Hugo, «La Conscience».

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