Repris sur ce site et celui-ci.
Note de lecture de Catherine Stora :
"Un ami m’a prêté l’autre jour un petit livre que j’ai parcouru avec effroi. Je viens de le relire. Il se lit en une après-midi, car le texte proprement dit ne fait qu’une cinquantaine de pages. Son titre, L’internationale nazie, fait froid dans le dos: il suggère que non seulement les nazis n’ont pas disparu, mais qu’ils sont partout, que la planète entière est infestée de nazis. Ce que son auteur nous démontre, au fil des pages, impitoyablement.
Un petit livre pour une thèse énorme
Il faut cependant rectifier tout de suite, c’est le livre d’une philosophe (qui est aussi psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie, spécialiste du harcèlement et de la manipulation) mais il ne s’agit pas d’une « démonstration ». Au contraire, l’auteur procède plutôt par petites touches, à la manière d’un peintre impressionniste, accumulant les données, les noms, les « coïncidences », comme elle dit, et qui peu à peu font sens, dessinant un terrible tableau, une vision cauchemardesque. Des « faisceaux de présomptions » (p 91).
Il est paru récemment, en août 2022.
Le ton est donné dès la première page, avec cette citation de Ladislas Farago, écrivain d’origine hongroise, extraite de son livre paru en 1975, A la recherche de Martin Bormann et des rescapés nazis en Amérique du Sud :
« Au moins la moitié des perpétrateurs de massacres sous le régime hitlérien n’ont jamais été retrouvés ou inquiétés. […] Sur ceux qui ont été appréhendés, environ 20 pour 100 seulement ont été traduits en justice. »
Immunité, protection, dissémination, les nazis sont aujourd’hui bien vivants, riches, puissants, organisés : c’est le constat terrible qui est dressé. Cette lecture éprouvante qui m’a mis le moral dans les chaussettes n’a fait en réalité qu’enfoncer le clou (aïe !) car il est clair, pour moi, depuis l’injection expérimentale obligatoire imposée par tous les gouvernements de la planète et l’établissement d’un passeport vaccinal qu’évidemment nous vivons actuellement une époque de fascisme au nom du sanitaire. C’est ce qu’avaient compris les manifestants qui défilaient avec des pancartes protestant contre ce qu’ils appelaient le passe NAZITAIRE. C’est réellement une épreuve que de lire noir sur blanc la formulation claire de ce que l’on sentait instinctivement, sans oser l’admettre clairement : que les nouveaux eugénistes, avec leur projet effarant de dépopulation, leur obsession de l’espace vital, un concept inventé par les nazis, continuent en réalité le projet nazi.
De toute façon, si vous n’êtes pas un peu au courant des projets de Klaus Schwab (que j’évoquais dans AlmaMedoubar ici et ici) vous ne ferez que rire, j’imagine, de la thèse énorme que ce petit livre terrible défend :
…et si les nazis n’étaient jamais partis ? S’ils avaient sacrifié l’Allemagne, mais n’avaient pas perdu la guerre ?
C’est là la thèse soutenue par la philosophe Hannah Arendt dès juin 1945. Et c’est, entre autres, la trame du Maître du haut-château, de Philip K. Dick, rappelle Slobodan Despot qui a rédigé l’avant-propos du livre d’A. Bilheran, duquel on peut retenir cette phrase :
« Sa thèse est hardie, mais elle devient plus acceptable si nous la formulons en creux plutôt qu’en relief : si le projet nazi de supra société et de contrôle global avait survécu à Nuremberg, s’y serait-il pris autrement que ce que nous voyons advenir sous nos yeux ?
L’avertissement d’Hannah Arendt
Dans un texte qu’Hannah Arendt fait paraître en juin 1945, paru en français sous le titre Humanité et Terreur, la philosophe avertit que les nazis, en sacrifiant l’Allemagne, ont, en réalité, fait se conformer la réalité à leur idéologie, faisant s’accomplir ce qu’ils avaient prophétisé, la destruction complète de l’Allemagne. Les démocraties, en se croyant définitivement débarrassées de la « Bête immonde », faisaient preuve d’une grande naïveté : ce n’est que pour justifier leur assertion que l’Allemagne faisait face à un danger existentiel avant-guerre, que les nazis l’ont effectivement détruite, justifiant du même coup le fameux « danger bolchévique ». En vue de gagner la partie, ils auraient simplement sacrifié un pion.
Les nazis n’ont pas été vaincus, explique Ariane Bilheran, à la suite d’Hannah Arendt dont elle reprend la thèse : ils ont été nombreux à être exfiltrés par le Vatican vers l’Amérique du Sud, bénéficiant de la protection des évêques, de passeports émis par le Vatican lui-même, c’est-à-dire, signés du pape. Ils ont pu s’échapper grâce à la Croix Rouge, également, Croix Gammée et Croix Rouge faisant bon ménage. Tout est sourcé, la dame a fait Normale Sup, elle sait faire des appels de notes et une bibliographie, son travail de recherche est fouillé, et très impressionnant.
Ainsi, dirigeants et technologie, armes, argent, tout a été sorti avant mai 45, et « l’or nazi » a été apporté au cabinet d’avocats new-yorkais Sullivan et Cromwell, fondu et apporté à la réserve fédérale puis investi dans 750 sociétés nazies…
Les dirigeants nazis ont échappé à la justice et récupéré le trésor nazi enfoui…
Les nazis, écrit Bilheran, ont été recyclés, on les retrouve aujourd’hui dans les principaux organismes internationaux, OTAN, OMS, Union européenne, elle précise même que le Parti National Socialiste était, dès sa création, une organisation internationale, dont le siège social était en Allemagne. Elle cite aussi le nom d’un nazi recruté après la guerre par la CIA ! Il s’agit de Josef Huber, général nazi et chef de la police secrète et responsable de la mort de 70 000 Juifs autrichiens (près de la moitié de la communauté juive).
Les nazis sont partout, ils se réunissent régulièrement…
Par exemple, à Davos, lors des réunions du World Economic Forum, – Davos qui était l’avant poste du nazisme dans les années 30 – aussi en Bavière, lors du G7, et un peu partout sur la planète, lors de cérémonies. Ils sont membres de sociétés secrètes. D’ordres occultes. Ils organisent « de curieux congrès nazis » par exemple au Chili, en 2000, où l’on a suspendu un congrès nazi international, organisé entre autres par l’entomologiste Alexis Lopez (p.60) Ils poursuivent, depuis 75 ans, leurs sinistres projets, partout, depuis le Mexique, l’Argentine, l’Antarctique (Et la Colombie, pays où réside l’auteur).
… et nous préparent un Nouvel Ordre Mondial via l’Agenda 2030
Le Great Reset, projet mondialiste expliqué par le milliardaire Klaus Schwab dans son ouvrage éponyme écrit en collaboration avec Thierry Malleret et paru le 9 juillet 2020 expose la façon dont la gestion du monde doit être repensée à la faveur de la pandémie, car c’est « l’occasion » dit-il de mettre en œuvre une sorte de contrôle social à la chinoise, cette fois à l’échelle de la planète. Coïncidence, une de plus ? Klaus Schwab est un descendant de nazi. Son père travaillait pour les nazis dans une usine d’armement leur appartenant, produisant de l’eau lourde.
Quant à cette fameuse occasion, elle ne cadre pas très bien avec le mode de fonctionnement habituel des planificateurs, lesquels préparent d’ordinaires leurs actions et leurs livres de longues années à l’avance… Depuis que la vérité est sue, à savoir que le virus SARS COV2 est d’origine humaine, c’est-à-dire, mis au point en laboratoire, grâce à l’ingénierie génétique, et que pangolins et chauves-souris sont définitivement innocentés, il vaut mieux remplacer le mot occasion par prétexte…
Transhumanisme, surveillance de masse et dépopulation
Le projet transhumaniste est connu, c’est nous dit Bilheran,
« Une version plus raffinée du surhomme, idéologie de dépopulation, eugénisme, stérilisation des populations indésirables et de certaines ethnies, infanticides, contrôle de la fécondité, suppression des inutiles et des faibles, la destruction des valeurs morales, des repères généalogiques et de la famille, le déplacement et le déracinement des populations, la promotion de l’inculture et de l’ignorance, dénoncée par les enseignants, la destruction de la transmission des savoirs […] l’exploitation et l’appauvrissement des classes laborieuses (à cet égard la pandémie fut une fabuleuse aubaine, les mesures politiques ayant plongé dans la misère des dizaines de millions de classes laborieuses et classes moyennes […] la promotion de l’avortement tous azimuts, de l’euthanasie et de l’infanticide, la promotion du trafic d’organes, l’empoisonnement généralisé des populations par la nourriture industrielle et la promotion de certains médicaments ou injections, la perte des droits humains fondamentaux et inaliénables, jusqu’à l’ambition de modifications génétiques, de brevetage de l’être humain, de combinaisons savantes plaçant l’homme sous le contrôle de la machine, et la fabrication des chimères ».
Et de conclure ce paragraphe par cette phrase : et tout cela, comme dans le nazisme, avec la complicité massive du corps médical.
Ariane Bilheran cite, en commençant les propos tenus lors d’une interview du maître à penser du transhumanisme, l’écrivain israélien en vogue Yuval Harari décrivant de qu’il appelle l’Homo deus, qui doit évincer selon lui l’Homo sapiens :
« Il y a quatre-vingt ans les nazis espéraient cultiver le surhomme par la reproduction sélective et la purification ethnique. La science actuelle poursuit un objectif apparenté mais avec des moyens autrement plus efficaces, l’ingénierie génétique et les interfaces entre cerveau et ordinateur. […] Le XXIᵉ siècle pourrait assister à l’éclosion d’une classe nouvelle, celle des inutiles. Ils n’ont plus de pouvoir politique et aucune valeur marchande. Et je tiens cela pour le plus grand danger dans un avenir proche. »
Ces lignes datent de 2017, soit trois ans avant le déclenchement de la « pandémie » ; l’auteur écrit un peu plus loin que les Scenarii du futur, sur le site de la Fondation Rockefeller, datent de 2010, et que l’un d’entre eux s’intitule Pandémie, « un rapport visionnaire ou simplement bien informé des projets en coulisses, comme l’était Kennedy avant son assassinat », et dont le discours de 1961 prouve qu’il était parfaitement au courant de ce qu’il décrivait comme « une conspiration massive et impitoyable utilisant la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu de libre arbitre », parlant d’une « machine combinant des opérations militaires diplomatiques de renseignement économique scientifique et politique ». […] « Ses détracteurs sont réduits au silence et ses détracteurs non sollicités. »
Fin 1945, l’état-major américain a organisé l’Opération Paperclip, un programme secret consistant à exfiltrer environ 20 000 scientifiques et techniciens nazis, dont certains, nous dit Bilheran, avaient pratiqué le contrôle mental sur les prisonniers juifs de Dachau, via l’insertion d’implants cérébraux, de puces, etc.
Sur l’Opération Paperclip, j’ai trouvé une courte vidéo expliquant en quoi elle a consisté et pourquoi elle a été décidée :
On en apprend, des choses, en lisant ce petit livre ! Par exemple, que Kurt Waldheim, président autrichien de 1986 à 1992 et secrétaire des Nations Unies de 1972 à 1981, appartenait au parti nazi (p.67). Qui l’eût cru ? Que les Rockefellerfinancent les programmes eugénistes américains dès 1913… Que le père de Bill Gates est lui aussi un eugéniste, (p.69) qu’il tenait une chaire au Planning Familial International (Planned Parenthood) créé par l’eugéniste Margaret Sanger, également grande admiratrice de Hitler. Que le frère de l’écrivain Aldous Huxley, Julian S. Huxley fut vice-président de l’Eugenic Society de 1937 à 1944 mais aussi secrétaire général de l’UNESCO…
Bien sûr je savais déjà plusieurs choses que révèle ce livre, que la richissime famille Rockefeller avait financé les nazis, qu’Henri Ford, admiré partout pour ses méthodes de rationalisation du travail, était le fournisseur du troisième Reich en même temps qu’un antisémite décomplexé qui répandait sa haine partout et notamment dans Le Juif International, mais j’ignorais qu’il eût écrit que pour lui, la question juive était « une question d’hygiène publique »… Que le grand-père de Bush aurait financé l’ascension de Hitler (p.70)
On y apprend aussi que les nazis étaient pour la plupart des homosexuels et des pédophiles friands de jeunes garçons.
Et aussi, je vous ai gardé le meilleur pour la fin, que l’entreprise informatique Entrust qui fabrique des passeports digitaux et des vaccins appartient aux beaux-fils du ministre de la Propagande nazie, Goebbels…
Tous ces éléments font sens, et c’est justement parce qu’il est un « mouvement international antinational » (la formule est de Hannah Arendt) que les nazis ont laissé l’Allemagne se transformer en champ de ruines… Qualifiant cette autodestruction de mise en scène, elle estime qu’ils ont offert leur pays en sacrifice à l’avenir du fascisme. Lequel s’annonce florissant.
Le projet des nouveaux nazis révèle une ambition totalitaire, celle de la domination totale, avec cette volonté d’occuper tout l’espace, « pure immanence sans transcendance », via un nouvel ordre mondial. Les nazis avaient, on s’en souvient, deux obsessions : l’hygiène et l’Ordre. Il fallait se débarrasser des Juifs, considérés comme des nuisibles, des insectes, des virus à éliminer, et contrôler les individus, en établissant des listes, des sélections, en réclamant toujours plus de papiers. Ausweiss, bitte schön ! En planifiant soigneusement leur Solution finale, grâce aux cartes perforées de chez IBM, International Business Machine… et ancêtres de l’ordinateur.
À présent, c’est de toute l’humanité dont ils veulent se débarrasser, plus seulement des Juifs : via le transhumanisme, qui n’est autre que la réalisation d’un projet nazi, le surhomme. Et via l’eugénisme, mis en œuvre durant les expérimentations sur les Juifs dans les camps. Kinsey, rappelle Bilheran, était lui aussi entomologiste : le célèbre auteur du rapport Kinsey sur les habitudes sexuelles des Américains en 1948 a consacré, lorsqu’il était étudiant en biologie, ses recherches sur la guêpe à fiel… (et c’est, soit dit en passant, sur les fameuses cartes perforées de chez IBM que les réponses étaient enregistrées en code, ce système permettant de garantir la confidentialité des réponses.)
Le titre original du livre d’Hannah Arendt était The seeds of a Facist international (les germes d’une internationale fasciste) et il annonçait les périls de demain. Et voilà que demain, c’est aujourd’hui…
On ressort atterré de la lecture de l’Internationale nazie, qui fait ouvrir les yeux sur les étranges similitudes entre nazis d’hier et mondialistes eugénistes d’aujourd’hui avides de pouvoir, de profit, de contrôle. Il m’a donné envide de lire le dernier ouvrage de Judith Reisman, paru quelques mois avant sa mort, la Svastika Rose et qu’évoque Ariane Bilheran dans son livre.
(Je l’ai parcouru brièvement, car je veux finir cet article ce soir. J’ai trouvé cette Svastika rose bien intéressante.)
J’ai lu avec satisfaction le nom de Véra Sharav sous la plume d’Ariane Bilheran, c’est une femme énergique et clairvoyante, courageuse et déterminée, survivante des camps de concentration, qui dénonce sans relâche ce retour du fascisme via l’expérience de laboratoire menée sur l’ensemble de l’humanité, exhortant les gens à cesser de se conduire comme des moutons qu’on mène docilement à l’abattoir, rappelant qu’on nous a déjà fait le coup dans les années 40. Multipliant meetings et conférences ces deux dernières années… Pour elle, écrit Bilheran, le diagnostic est clair :
« un groupe d’oligarques mondiaux assoiffés de pouvoir, qui se compose de Big Pharma, des banques centrales et des compagnies technologiques de bio surveillance, a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis. »
Un diagnostic que je partage entièrement, suivant les communications de Véra Sharav régulièrement. Elle vient d’ailleurs de produire un film en cinq épisodes sur les similitudes entre les méthodes des nazis et la manière de faire des technocrates d’aujourd’hui, des rescapés de la Shoah témoignent, voyez cet article sur le blog de Danilette’s.
La question qui vient à l’esprit est : que faire face à une telle coalition, disposant de fortunes colossales, et donc de moyens quasi illimités pour se payer médias et médecins, gouvernements et multinationales…? Que nous reste-t-il à opposer à ces gens, ces psychopathes avides de domination et déterminés à nous réduire en esclavage, à nous réduire, tout court ? On est trop nombreux, sur cette planète, et ces fous furieux entendent y mettre bon ordre… Le combat semble perdu d’avance, tant la disproportion est criante ! Mais, nous dit Bilheran, il faut « garder espoir », citant la fin du roman de Koestler, Spartacus, paru en 1945. Une très belle citation, que vous découvrirez en lisant le livre d’Ariane Bilheran !
J’ai omis de parler de la belle préface, rédigée par Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, qui parle « d’isomorphisme idéologique entre le IIIᵉ Reich et des organisations comme la Commission européenne ou l’OMS aujourd’hui, couplé aux troublantes hérédités de nombre de leurs dirigeants actuels », qui « devraient vraiment allumer une alarme dans le centre de vigilance de nos cerveaux. »
Car nous assistons à rien de moins qu’ « une attaque mondiale et coordonnée de nos démocraties agonisantes visant à l’établissement d’un IVᵉ Reich. »
Cependant, son affirmation selon laquelle l’interdiction faite aux médecins de soigner leurs patients (les traitements comme l’hydroxychloroquine, l’artémisia annua et l’ivermectine, qui ont donné d’excellents résultats, ont été tout bonnement interdits, alors qu’ils étaient sûrs et éprouvés, utilisés par des milliards d’utilisateurs dans le monde, comme antipaludéens) étaient « sans précédent dans l’histoire »,n’est pas tout à fait juste : un traitement contre le tétanos a été interdit, ou disons délibérément ignoré, il y a une centaine d’années, au motif qu’il aurait pu « porter préjudice au vaccin » (Alma Médoubar) !
Pour le reste, c’est une excellente préface à ce non moins excellent petit livre, certes glaçant, assez déprimant, mais qui a le mérite de proposer une clef pour comprendre ce qui est en train de se mettre en place.
Un homme averti en vaut deux !
Catherine Stora."
Pour approfondir
Autre note de lecture de la journaliste Ceri